Mes chaussures, mon vélo ...
Je pense beaucoup à cette inoubliable réplique de Bourvil ces derniers temps. Il n'est rien arrivé de grave à mes chaussures, en revanche mon vélo ... je le pleure depuis une dizaine de jours. Je le pensais à l'abris de la convoitise, sa couleur rose barbie et son panier tout déformé ne faisaient pas rêver grand-monde. Et pourtant, il lui est arrivé ce qui arrive à de nombreux vélos pékinois, il a été volé.
Je me suis sentie bien seule quand je ne l'ai pas trouvé à sa place ce fameux soir. Il me restait juste la clé de l'antivol dans les mains, pauvre clé elle aussi en deuil. Ce n'est qu'un vélo et heureusement, il me reste mes pieds ou les transports en commun pour me déplacer, mais j'étais attachée à mon Djao djao bike quand-même. Il venait tout juste d'être soigné après s'être blessé au frein arrière. Ma tentative de le soigner à la maison n'ayant pas été concluante, je l'avais emmené 2 jours plus tôt chez le réparateur de vélos, qui en 2 minutes et pour 2 kuai (25 centimes d'euros), l'avait remis en état.
Comme disent les grecs : etsi enai i zoi, ti na kanoume ? En français : c'est la vie, que peut-on y faire ? A part étudier de près tous les vélos roses que je croise et le re-voler si jamais je retrouve Djao djao bike, pas grand chose ...