Les voilà enfin, les photos et les commentaires sur l'expérience nippone. Le problème de l'ordi défaillant ayant été - définitivement je l'espère - réglé, j'ai pu m'attaquer aux nombreuses photos prises pendant mes 12 jours au Japon. Après une selection sans pitié, il me reste mille et quelques clichés. Seuls 400 d'entre eux ont le privilège de se trouver publiés sur ce blog :) et ils sont accessibles via la photo ci-dessous, ou via la colonne de droite.
Alors le Japon. Il y a beaucoup à dire et en même temps, c'est une expérience qui se vit plus qu'elle ne se raconte, donc je ne sais pas trop par ou commencer. Ce voyage m'a emmenée de Tokyo à Kyoto, en passant par Hakone, a quelques kilomètres du Mont Fuji, et par Nara, à faible distance de Kyoto.
A part la cuisine japonaise dont je ne suis pas fan - j'aime bien les makis mais pas au point d'en manger 2 fois par jour pendant presque 2 semaines - je n'ai pas rencontré de difficultés particulières au Japon. S'orienter n'est pas toujours simple mais à part un moment de grande solitude en sortant de la gare d'Ueno à Tokyo, tout s'est bien passé. On dit souvent que le Japon est un pays cher. Mais pas tant que ça. Je ne dis pas non plus que c'est bon marché, mais c'est raisonnable. Les salaires japonais sont globalement au niveau des salaires français, donc les tarifs des hébergements, des services, des transports ... sont fixés en conséquence. Seul le prix des fruits et légumes m'a réellement choquée. 5 tomates cerises pour 4€ et 1 banane presque noire pour 1,5 €, ça passe moyennement !
En dehors de ces quelques impressions, ce voyage a été une succession de surprises et de découvertes.
A Tokyo, différentes sociétés se partagent le marché des transports en commun. Donc en lisant les guides, on se demande un peu comment on va s'en sortir. Finalement ça se passe assez simplement et j'ai été surprise dès la sortie de l'aéroport par la facilité avec laquelle j'ai pu prendre mon ticket et repérer mon quai.
L'âge des travailleurs ne laisse pas indifférent. Le guichetier a qui j'ai acheté mon ticket de train m'a semblé particulièrement agé. Je suis incapable de donner un age aux asiatiques sans me tromper, mais quand-même ... Ceci dit l'intéressé parlait quand-même un peu anglais, en tous cas suffisament pour vérifier ma destination et m'éviter de me retrouver paumée.
L'image que j'avais de Tokyo était celle d'une ville de buildings et de néons. Un peu comme Hong-Kong. Eh bien étonnament, Tokyo est une ville très horizontale. Ses quartiers ressemblent à des villages, ils peuvent être très calmes et les immeubles ne sont pas forcément très hauts.
Le moindre espace non occupé est dédié à la végétation. Au milieu du béton et des contructions, les japonais n'hésitent pas à installer arbustes et plantes vertes. Le moindre rebord de fenêtre ou morceau de trottoir disponible devient un espace vert.
Les japonais roulent à gauche.
La gentillesse et la politesse des japonais est de notoriété publique. Mais à ce point là c'est inattendu. On m'a souvent proposé de l'aide pour m'orienter. Certaines personnes parlaient à peine anglais mais elles ont pris la peine de m'aborder et d'essayer de m'aider. En général je savais très bien ou j'étais, souvent je réfléchissais au meilleur chemin ou à la visite suivante en regardant mon plan. Mais j'étais gênée de dire à ces personnes que je n'avais pas besoin d'elles, tellement c'était gentil de leur part d'essayer de m'aider ! Une fois j'ai inventé une question bidon, sur les horaires d'un jardin, histoire de donner l'impression à mon interlocuteur que son aide était la bienvenue. Eh bien il a téléphoné au jardin en question pour savoir à quelle heure il fermait. Donc vraiment, cette réputation des japonais est loin d'être un mythe ! Et puis il y a ceux qui m'ont proposé de les accompagner dans leurs virées.
Je n'ai jamais réussi faire la différence entre un chinois, un japonais ou un coréen. Pour moi ils sont tous bruns, avec la peau jaune et les yeux bridés. Ce séjour au Japon m'a permis de constater que les japonais ont la peau plus blanche, et des nez un peu plus grands. Bon globalement je suis toujours incapable de faire la différence, mais je reconnais qu'un séjour sur place permet de noter quelques différences physiques. En revanche l'attitude discrète et réservée des japonais permet d'identifier instantanément les groupes de chinois. Bruyants et toujours dans la démonstration.
Le pouvoir des jardins zen. A Kyoto j'ai visité un parc doté d'un jardin zen. Les photos ne m'inspiraient pas plus que ça. C'est juste un espace plein de gravier, ratissé. Eh bien je ne sais pas combien de temps je suis restée contemplative devant ce gravier ratissé, j'ai complètement perdu la notion du temps. Ce gravier ratissé diffuse une atmosphère apaisante incroyable.
On connait la réputation des wc japonais. Ils ne sont pas tous hyper sophistiqués, mais tous ces boutons qui entourent la cuvette sont parfois déstabilisants. Je n'ai pas osé tenté le "toilettage" électronique, je me suis contentée d'apprécier la lunette chauffante :)
Bon à savoir : au Japon, on enlève ses chaussures pour entrer dans les cabines d'essayage. Il est donc préférable de faire du shopping en ballerines ou en tongs, les chaussures de rando ne sont pas particulièrement adaptées à un déchaussage régulier.
Les français connus au Japon sont Jean Reno, France Gall, Elsa, Amélie Tautou (on pardonne le mélange), Zidane. Et - pauvre France - Gérard Depardieu. Et vous ? Citez-moi des japonais célèbres en France ?
Les clubs de foot français célèbres au Japon sont Paris St Germain, St Etienne, et Le Mans. Je soutiens complètement n'importe quel club des Pays de la Loire, mais depuis quand on connait Le Mans en dehors de nos frontières ? Et surtout si loin de chez nous ?
Voili voilou. Yapluka regarder les photos ! Je suis à sec d'impressions pour le moment :)