Résumé : L'un des principaux romanciers de sa génération, Lao She est aussi un admirable auteur de nouvelles et de récits. À travers les personnages très divers que l'auteur met en scène, c'est toute la vie pékinoise, à la fin de l'Empire et dans les premières années de la République, qui resurgit. Les prostituées y côtoient les amateurs d'opéra et les agents de police ; les bandits y font bon ménage avec les honnêtes gens, les simples artisans avec les petits commerçants. De ce monde, qui a aujourd'hui presque totalement disparu, l'auteur a su retenir le meilleur : une vie où la tragédie n'exclut à aucun moment l'humour.

Ce que j'en dis : J'en dis que contrairement à ce que je pensais, ce livre se lit très bien, très facilement. J'ai eu peur des descriptions, des analyses démodées, de m'ennuyer et globalement de ne pas apprécier ce roman. Je l'ai emmené avec moi en long week-end, me disant que non seulement il était écrit petit, et qu'en plus il ne serait pas suffisament passionnant pour que j'aie envie de lire souvent. Et finalement, je l'ai terminé pendant ce fameux week-end (de 5 jours ;) ) Il y a en fait plusieurs nouvelles dont les personnages principaux ne sont jamais les mêmes. On passe d'un milieu à l'autre, d'un style à l'autre. J'ai eu un peu peur au début, la première nouvelle sentait fort le confuscianisme ... mais c'était une fausse alerte et c'est donc une lecture que je recommande à tous ceux que ça intéresse.

Gens de Pékin

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